
C’est une cause très fréquente des lésions cérébrales surtout chez les sujets jeunes (une cause importante de mortalité entre 15-24 ans : les accidents de la route)
1. Aspects anatomo-clinique1.1. Commotion cérébraleIl s’agit d’une notion difficile à saisir par sa définition. C’est un ébranlement des masses cérébrales avec des degrés de gravité divers, mais toujours sans signes de lésions neurologiques focales (le sujet est « sonné »).
Il y a un retentissement au niveau neurovasculaire fonctionnel :
- altération de la vigilance
- Possibles altérations des fonctions cognitives comme la mémoire
- Altérations microscopiques des neurones et de la substance blanche, trop petit pour altérer les fonctions cognitives
- Présentation d’un œdème qui est le résultat d’un processus inflammatoire.
On note une évolution régulière vers une amélioration. Les conséquences sont plus négatives si l’enfant est très jeune.
1.2. Contusion cérébraleC’est une lésion macroscopique (sui s’étend sur une région) réalisant un foyer de dilacération avec une nécrose hémorragique et un œdème.
Le siège de la lésion est double : le point direct d’impact, mas aussi à l’opposé de point d’impact par contrecoup. Ceci est du à la violence du choc : le cerveau est secoué.
Le tableau clinique :
- coma +/- profond
- perte des réflexes photomoteurs
- divers syndromes neurologique n’apparaissent qu’après le réveil : aphasie, hémianopsie, syndrome frontal,…
La plupart du temps, ces déficits se résorbent spontanément.
1.3. Hématomes intracrâniensIl s’agit d’une complication toujours grave et assez rare d’un traumatisme crânien. L’hématome comprime le cerveau et se ressent sur les fonctions cognitives en fonction de l’endroit touché.
- il y a dans tous les cas une altération de la vigilance, avec pour conséquence psychologique des comportements d’obnubilation, des idées fixes.
- Egalement, des signes neurologiques focaux (mydriase unilatérale, paraplégie faciale, troubles du langage,…) 1.3.1. Hématome extra-duralIl s’agit d’un épanchement sanguin entre l’os et la dure-mère, et peut succéder à un traumatisme crânien apparemment banal et peut alors entraîner la mort en quelques heures. L’évolution compressive est très rapide et nécessite une neurochirurgie d’urgence. 1.3.2. Hématomes sous-duralEpanchement sanguin entre la dure-mère et l’arachnoïde, qui provient d’une déchirure des vaisseaux ou d’une veine de la dure-mère. Dans l’espace sous-dural, la pression sanguine est relativement faible, la tolérance est donc assez longue et il n y a pas de signes immédiats ; la construction tardive de l’hématome. - Hématome aigu précoce : se révèle rapidement, dans les premiers jours qui suivent le traumatisme. Il s’associe souvent à des contusions cérébrales pouvant masquer la symptomatologie.
- Hématome chronique tardif : se révèle après plus d’une semaine. La collection hémorragique est initialement peu importante mais le volume augmente avec le temps. Es signes psychologiques au premier plan sont les céphalées et des troubles psychologiques affectifs et/ou cognitifs. Il apparaît des signes neurologiques tardifs (paralysies, troubles moteurs, troubles de déglutition,…). S’il est détecté, il peut être traité par médicaments, ou par la cautérisation de la barrière, de manière sélective. S’il est déjà volumineux, cela nécessite une ponction, ou la neurochirurgie en bloc opératoire.
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