Robert Badinter : l’ancien ministre de la justice décède à l’âge de 95 ans

Dans la nuit du 8 au 9 février, la France a perdu l’un de ses défenseurs de la justice, Robert Badinter. On revient sur son impact ici.
Robert Badinter

Une triste nouvelle pour la France. L’ancien ministre de la Justice et avocat Robert Badinter est décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février 2024 à l’âge de 95 ans.  Robert Badinter, nait le 30 mars 1928 à Paris, et demeurait avocat de formation et fils de déporté. Côté vie personnelle, il a toujours su se préserver. Cependant, il s’avère qu’il a épousé l’écrivaine et académicienne Élisabeth Badinter, avec qui il a eu trois enfants. Sa vie personnelle a été relativement discrète par rapport à ses réalisations professionnelles et à son engagement politique. Effectivement, son empreinte ne se trouve pas ce côté de sa vie. Ainsi, Robert Badinter a marqué à jamais l’histoire par son action dans le monde de la justice et de la politique.

 

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Robert Badinter : La disparition d’une figure de la justice française

En 1981, en tant que ministre de la Justice de François Mitterrand, Robert Badinter s’est distingué par son combat acharné contre la peine de mort et pour avoir porté l’abolition de celle-ci en France. La perte de vie humaine qu’elle entraîne s’avère irréparable. De fait, aucun système juridique se trouve à l’abri d’une erreur judiciaire. L’abolition de la peine de mort en France a été un sujet de débat et a suscité de diverses réactions. Toutefois, son abolition demeure un élément important de l’histoire juridique et politique du pays.

Aussi, Robert Badinter, alors qu’il occupait le poste de garde des sceaux, se prononça en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité. Un homme en avance sur son temps en somme. De surcroit, l’ensemble de ses actions le place en défenseur des droits de l’homme prôné par la République Française. Dans cette mesure, son décès a suscité de nombreuses réactions et un hommage national lui sera rendu. Dans cet esprit, le président Emmanuel Macron a témoigné à son propos suite à la tragique :

“Avocat, garde des Sceaux, homme de l’abolition de la peine de mort. Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières”

Une parole sage pour qualifier celui qui aura marqué la justice française.

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