Nous sommes mi-novembre à l’heure où j’écris ces lignes. Les températures fraîches et la grisaille ont envahi nos quotidiens. Le moment que l’on attend le plus dans la journée est devenu celui où l’on rentre chez soi se mettre au chaud. Cela dit, ce moment particulier exige bien évidemment… Du chauffage ! Et c’est finalement là où le bât blesse. Celui-ci est affreusement onéreux, de par l’énergie qu’il consomme. Peut-être avez-vous la chance d’habiter en appartement avec un chauffage collectif. Sinon c’est un sacré trou dans votre budget de fin d’année. Pour cette raison, on dresse un tableau de ce qui vous attend, si vous ne l’avez pas encore mis en route. Suivez le guide.
Les différents tarifs d’énergie pour votre chauffage
Gaz : l’hiver 2024-2025 s’annonce riche en rebondissements. Notamment pour vos finances côté chauffage. En effet, pour ceux qui se chauffent grâce au gaz, la situation ne sera pas au beau fixe. Le coût du gaz par Mégawattheure (MWh) se trouve au-dessus de 44 euros, selon les informations de La Dépêche. De plus, Philippe Charlez expert en question énergétiques à l’Institut Sapiens analyse :
« Le tarif a augmenté de 60 % depuis le début de l’année, commente Philippe Charlez, expert en questions énergétiques à l’Institut Sapiens. Malgré la baisse de l’inflation, le prix du gaz reste trois plus élevé qu’au début de l’année 2021 »
Électricité : Michel Barnier l’a indiqué, la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité va augmenter début 2025. Réduisant, de fait, la baisse de 9% initialement prévue sur la facture d’électricité. Là aussi, c’est un coup dur pour notre chauffage. Aujourd’hui, son tarif est autour de 100 euros par MWh. Bien sûr, il est possible d’avoir des tarifs plus bas en jouant sur votre contrat. Le système d’heures pleines et d’heures creuses s’envisage en fonction de votre mode de vie.
Bois et pellet : Avec un tarif compris entre 89 euros et 115 euros, c’est une hausse de près de 25% sur l’année 2024. Malgré tout, selon La Dépêche cela reste le moyen le plus économique aujourd’hui pour son chauffage. Quant au pellet, ses tarifs se trouvent aux alentours de 400 euros.
Fioul : Appelez le mazout aussi, ce dérivé du pétrole est désormais interdit en France. Ceci dit, il est encore présent à hauteur de 12% parmi les chaudières françaises. 1000 litres valent aujourd’hui 1150 euros. Avec des prix aussi intéressants, l’expert a conclu :
« Aujourd’hui, il est plus profitable économiquement de se chauffer à partir d’énergies qui produisent du carbone, et moins avec de l’électricité décarbonée par exemple. Pour le ménage, on fait le choix soit du porte-monnaie, soit de l’environnement »