 Théorie Tri-componentielle et liens inter-attitudes
1. Théorie tri-componentielle des attitudes : Rosenberg et Hovland (1960)Bien que la thorie tri componentielle des attitudes, comme beaucoup d'autres concepts majeurs de la psychologie sociale, fut une idée développée dès le début du siècle, nous nous reposerons sur la description qu'en ont fait Rosenberg et Hovland (1960). Les auteurs distingueront trois dimensions dans les attitudes. Ils les appellent composantes, et en dénotent trois, qui se retrouveront en fait dans tous les concepts majeurs de la psychologie sociale s'appliquant au sujet psychosocial.
Une composante affective qui concerne les émotions positives ou négatives que l’individu a à l’égard de l’objet attitudinal, la prédisposition à évaluer cet objet comme étant bon ou mauvais, intéressant ou inintéressant, etc.
Une composante cognitive qui fait référence aux connaissances et croyances présentes et passées que l’individu a concernant cet objet ainsi qu’à la crédibilité que l’individu accorde à ces informations.
Une composante conative qui est une composante énergétique en ce sens qu’elle est relative aux comportements passés et présents de l’individu face à cet objet et à ses intentions comportementales (futur).
Précédemment, la plupart des études ne prenaient en compte qu’un seul de ces aspects. 2. Liens inter-attitudes : Eagly et Chaiken (1995, 1998)Eagly et Chaiken (1995, 1998) on travaillé à décrire les liens inter-attitudes. Selon ces auteurs, les attitudes sont organisées en réseaux, ce qui implique cohérence et stabilité. Au sein du réseau, les attitudes entretiennent différentes relations : - d’emboîtement : des attitudes générales vont englober d’autres attitudes plus spécifiques,
- de causalité, si on modifie le prémisse, les conclusions sont changées
- de simple contiguïté, attitudes coexistant sans qu’il y ait de lien logique d’emboîtement ou de causalité.
Les attitudes sont caractérisées par leur centralité, un peu à la manière des représentations, vues par la théorie d'Abric.
L’attitude peut se construire par relais social (congénères, c’est la plus répandue), par relation directe à l’objet ou par inférence ( le sujet élabore un raisonnement, relie une connaissance à une information nouvelle afin d’en tirer une nouvelle connaissance ).
A cette époque, le gouvernement, la publicité, … souhaitaient amener à changer les attitudes, on a alors surtout étudié comment on pouvait changer ces attitudes : La théorie de la dissonance cognitive développée par Festinger pécise qu'il faut pour cel amener le sujet à une dissonance cognitive (une contradiction entre plusieurs de ces attitudes, ou entre ces attitudes et ses comportements), cela créé chez le sujet des incohérences et des conflits cognitif désagréable pour un sujet, et dont un moyen de les éliminer est tout simplement de modifier ses attitudes.
Dossier Attitudes
Source : Cours de Psychologie Sociale - Dijon |
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